Autonomie retrouvée

« Nous vivons, pour au moins la moitié de l’humanité, dans un monde à la fois magnifique et hypnotique. Il nous suffit d’ouvrir un robinet pour avoir de l’eau potable et chaude, d’allumer un interrupteur pour voir jaillir la lumière dans toutes les pièces y compris le jardin, d’avoir un frigo assez plein pour manger chaque jour… Avoir chaud quand il fait -3°C dehors ? On règle le thermostat à 20°C ! Sans parler des facilités médicales comme passer un IRM, de l’accès à l’éducation, la culture…

Gardons cependant à l’esprit que ceci est le résultat de 100 000 ans de combats humains. Mais, comme pour tout rêve qui se concrétise, une part sombre et le verso de la médaille apparaissent. Cette magie a en effet un coût social, environnemental et humain. Et bien malin qui peut dire si cet enchantement pourra perdurer. »

Plusieurs cas de figures peuvent rebattre les cartes, sans que ni vous ni moi n’ayons les moyens d’échapper à ces bouleversements.

« Causes environnementales, politiques, économiques, sanitaires, etc. Encore une fois, le catastrophisme chronique n’est pas dans ma nature. Depuis plus de 50 ans, j’entends dire que le pétrole c’est fini, qu’il ne reste plus de réserve que pour 10 ans !
Idem pour le système capitaliste qui, aux dires des prophètes et experts, aurait dû s’écrouler 10 fois depuis 1974 ; que dire aussi des nombreux messies, Nostradamus, Paco Rabanne, les Mayas…, qui ont annoncé la fin du monde ? Et pourtant, tous les ans, de nouveaux soi-disant visionnaires continuent de distiller la peur et leurs théories complotistes. Cela n’a rien de nouveau : dans l’antiquité déjà, on trouvait ces oiseaux de mauvais augure !


Le problème aujourd’hui, c’est que les réseaux sociaux facilitent l’épandage de ce fumier verbeux. Mais revenons à nos préoccupations. En effet, si rien ni personne ne peut prédire avec certitude où et qui sera touché par une catastrophe, on peut raisonnablement penser que nous serons amenés à traverser un jour une situation qui nous sortira de ce confort incroyable auquel nous avons été habitués, sans même plus en mesurer l’impact si cela venait à changer. Préparons-nous donc à cette éventualité. »

Je préconise 4 types de préparation :